aureliegobet@medpharmatraduction.com

06.67.77.44.03

Year: 2019

Comment améliorer sa gestion du temps en deux étapes simples pour les professionnels indépendants

Comment utiliser l’auto-audit pour optimiser son temps

Bonjour chers amis traducteurs,

Dans un précédent article, nous avions vu comment anticiper les périodes de forte activité en deux étapes simples.

Cette fois-ci, rentrée oblige, je vous indique comment améliorer votre gestion du temps en deux étapes simples.

1. Faites un audit de votre temps

Faites un tableau comme celui-ci :

Bilan d’action journalier

Activités Observations
8h30-8h45    
8h45-9h    
9h-9h15    
9h15-9h30    
9h30-9h45    
9h45-10h    
10h-10h15    
10h15-10h30    
10h30-10h45    
10h45-11h    
11h-11h15    
11h15-11h30    
11h30-11h45    
11h45-12h    

Remplissez-le pendant deux semaines, puis faites un bilan pour savoir quelles tâches vous prennent trop de temps et pour repérer quelles sont les sources d’interruption et de distraction.

2. Une fois que vous aurez fait votre audit, vous pourrez reprendre ce tableau pour planifier votre journée et votre semaine en suivant quelques principes

Surestimez toujours la durée des tâches

On sous-estime souvent la durée réelle des tâches car on ne pense pas à toutes les petites étapes nécessaires pour les réaliser.

Divisez les tâches en petites étapes

Réfléchissez à la tâche à accomplir et demandez-vous ce que vous devrez faire concrètement.

Exemple : trouver un nouveau logo pour votre site

Vous pensez peut-être que cela peut être bouclé en une heure ou deux mais vous repoussez sans cesse cette tâche.

Elle peut être faite en plusieurs étapes courtes :

  1. Sélectionner trois graphistes (30 minutes)
  2. Leur envoyer une demande de devis (15 minutes)
  3. Choisir un devis et envoyer vos instructions (20 minutes)
  4. Prendre connaissance du logo proposé et demander des modifications (10 minutes)
  5. Recevoir le logo définitif et payer la facture du graphiste (10 minutes)
  6. Mettre le nouveau logo sur votre site, vos factures et vos cartes de visite (30 minutes)

Tout cela aura pris moins de deux heures et peut être réalisé en une semaine si vous faites une à deux étapes courtes par jour.

Si possible, déléguez les tâches chronophages

Combien de temps vous pourriez gagner en faisant appel à un comptable ? Bien sûr, vous le paierez, mais si vous gagnez plus d’heures qu’il n’en met pour faire ce travail, vous êtes gagnant.

Prévoyez des quarts d’heure de pause

Prévoyez-les aux moments où vous avez repéré, dans vos tableaux d’audit, que vous avez tendance à être distrait.

Vous pensez vraiment que vous allez pouvoir traduire ce texte pendant sept heures de suite, le même jour ?

Prévoyez du temps pour arroser vos plantes

Ou lire 3 pages de roman ou faire 5 minutes de gainage. Ça peut paraître idiot mais c’est l’exemple typique de ce que l’on repousse sans cesse, jusqu’à ce que les plantes meurent.

En arrosant les plantes, vous aurez un joli bureau et la satisfaction d’avoir fait vivre qqch.

Il en va de même pour les actions marketing

15 minutes par jour valent mieux que d’attendre (indéfiniment !) d’avoir 2 heures de libre. Vous pouvez vous imposer de le faire en premier avant de commencer votre projet de traduction ou en fin de matinée, avant de manger.

Ne planifiez que 60 % de votre temps

Ou prévoyez des créneaux libres pour les imprévus. Prévoir les imprévus vous permettra d’y faire face en étant moins stressé et, s’il n’y a pas d’imprévus, d’avoir plus de temps pour autre chose.

Ne reportez pas une tâche plus de deux fois

Si vous reportez une tâche plus de deux fois, considérez-la comme urgente et faites-la en priorité le lendemain matin.

Et vous, est-ce que vous avez des conseils pour gérer efficacement votre temps ?

Comment faites-vous et qu’est-ce qui marche pour vous ?

Vous aimez cet article ? Vous voulez savoir quand de nouveaux articles sont publiés sur le blog ?

Pour cela, inscrivez-vous à la lettre d’informations de MedPharmaTraduction en cliquant ici pour recevoir des conseils en traduction médicale.

Des imprévus dans votre projet de traduction ?

Pas de panique !

Cette semaine, j’ai traduit un document traitant des résultats financiers d’une entreprise pharmaceutique pour le premier semestre 2019.

Alors que j’arrivais à la fin de la traduction, le client m’a envoyé un message pour me dire que le document avait été remanié et qu’il allait falloir le re-traduire.

—> J’ai expliqué que j’avais déjà traduit la première version et que je devrai donc facturer les mots déjà traduits. Nous avons convenu d’un nouveau délai de livraison.

Dans ce cas, tout s’est bien passé. Le client a accepté de payer les mots déjà traduits en plus de la traduction de la nouvelle version. En peu de temps, j’ai donc réussi à traduire la nouvelle version, qui comportait une partie du contenu déjà traduit et j’ai pu livrer rapidement.

À force de rencontrer ce genre de situation, j’ai appris comment procéder au mieux, en évitant l’énervement, la frustration et la perte de temps normalement liés à ce genre de situations inattendues.

1.Prévoyez toujours une marge pour chaque projet

Si c’est un projet court, 30 minutes devraient suffire, mais si c’est un projet plus long, il peut être sage de prévoir une ou deux heures de marge pour avoir le temps de gérer les imprévus (ajouts au projet, problèmes informatiques, problèmes à la livraison).

Et si tout se passe bien, génial ! Vous aurez plus de temps pour travailler sur votre marketing, reprendre contact avec d’anciens clients ou envoyer vos factures !

2.Expliquez toujours les choses de manière à apprendre quelque chose au client

Et pas en lui hurlant dessus ou en lui écrivant des mails incendiaires. Restez pédagogue et le plus neutre possible : « Comme le projet a été retardé de votre côté et que j’ai reçu une autre offre de travail d’un client qui compte sur moi, j’ai accepté un petit projet qui va me prendre le reste de la journée. Je ne peux donc pas recommencer immédiatement à travailler sur votre projet. Toutefois, je reprendrai le travail dès demain matin pour livrer le projet jeudi à midi sans faute. »

Si le client prend du retard, vous n’avez pas à l’attendre sans rien faire en perdant l’argent des projets sur lesquels vous auriez pu travailler pendant ce temps-là.

—> Expliquez clairement et calmement votre manière de travailler montrera votre professionnalisme à vos clients et leur indiquera les limites à ne pas dépasser avec vous. Cela vous permettra d’avoir des relations de travail plus harmonieuses avec vos clients.

3.Arrêtez de travailler dès que la situation n’est pas claire

Expliquez au client que tant que vous ne recevrez pas la nouvelle version du fichier ou que tant que vous n’aurez pas obtenu d’accord sur le tarif et le délai, vous ne pouvez pas commencer ou continuer à travailler.

—> Les abus sont autant de la faute de la personne qui les pratique que de celle qui les subit. Si les limites sont claires, les clients auront tendance à les respecter.

4.Coopérez et faites des propositions pour devancer les problèmes

En d’autres termes, soyez proactifs !

Si vous savez qu’un type particulier de projets engendre souvent des imprévus, devancez les problèmes en proposant par exemple au client de valider la traduction d’une liste d’abréviations ou de termes importantes du texte.

Si vous savez qu’un client a du mal à vous payer dans les temps, au lieu de le rayer de votre liste, proposez-lui de lui envoyer un rappel une semaine avant la date du paiement.

Une fois de plus, cela montrera votre professionnalisme et votre engagement. Plus vous facilitez la vie de vos clients, plus ils penseront à vous pour le prochain projet…

5.Faites des modèles d’e-mails et ne répondez pas tout de suite aux e-mails qui vous énervent

On est tous, à un moment ou à un autre, exaspéré par le mail d’un client à qui on va devoir expliquer la même chose pour la centième fois !

—> Les clients ne sont pas des traducteurs. Donc c’est normal qu’il y ait des choses qu’ils ne savent pas. Pour les questions et les problèmes fréquents (les tarifs, les délais, etc…), enregistrez des mails types, que vous n’aurez plus qu’à copier et coller pour répondre.

Pour les mails qui vous énervent vraiment, attendez quelques instants que le plus gros de la colère passe pour envoyer une réponse plus posée. Le client a peut-être dépassé les bornes sans s’en rendre compte.

Si c’est le cas, surtout la première fois, essayez de rédiger une réponse la plus explicative et neutre possible.

—> Plus vous apprenez de choses au client, surtout en début de relation, et moins il vous embêtera avec des détails qui vous agacent. Une fois de plus, les clients nous traient de la manière dont on les laisse nous traiter…

Et vous, est-ce que vous vous êtes déjà retrouvés dans ce genre de situations avec des clients ?

Comment vous y êtes-vous pris et qu’avez-vous appris ?

Vous aimez cet article ? Vous voulez savoir quand de nouveaux articles sont publiés sur le blog ?

Pour cela, inscrivez-vous à la lettre d’informations de MedPharmaTraduction en cliquant ici pour recevoir des conseils en traduction médicale.

Traduire le cancer 4

Cette rubrique reprend sous une nouvelle forme. J’ai décidé d’en faire une rubrique participative. J’ai demandé à Marie-Pierre Gérard et Laetitia Paris, traductrices médicales, de participer à la traduction de termes et phrases d’articles sur le cancer.

Voici l’article sur lequel nous allons nous appuyer aujourd’hui :

https://www.esmo.org/Oncology-News/EMA-Recommends-Approval-of-Pazenir-for-the-Treatment-of-Metastatic-Breast-Cancer-and-NSCLC

–> J’ai sélectionné trois extraits, dont le titre. Les points communs sont en gras et les différences en italique :

Premier extrait

Source Traduction n°1 Traduction n°2 Traduction n°3
EMA1 Recommends2 Approval3 of Pazenir4 for the Treatment of Metastatic5 Breast Cancer and NSCLC6 L’EMA recommande l’autorisation de Pazenir dans le traitement du cancer du sein et du CPNPC métastatiques L’EMA recommande d’autoriser l’utilisation de Pazenir dans le traitement du cancer du sein métastatique et du CBNPC

 

L’EMA recommande l’autorisation de mise sur le marché de Pazenir dans le traitement du cancer du sein métastatique et du CBNPC

 

1. L’abbreviation « EMA» est utilisée telle quelle dans les textes français.

2. Après coup, on peut se demander si l’utilisation du verbe « recommander» n’est pas un anglicisme ici. En effet, en français, on utilise plus souvent « recommander quelque chose à quelqu’un ». Pour obtenir une forme plus idiomatique, on aurait peut-être pu utiliser « préconiser».

3. Comme il s’agit d’un titre, est-ce qu’on privilégie une forme plus courte et plus proche de la source ou une forme développée, comme dans la traduction n° 3 ?

En général, il est préférable de ne pas trop développer dans le titre et d’expliquer ce qui peut être confus dans les premières lignes du corps du texte.

4. « Pazenir» est un nom du médicament, et non de principe actif. On lui laisse donc sa majuscule et ne lui accole pas d’article.

5. Est-ce que « metastatic» concerne « breast cancer » ou « breast cancer and NSCLC » ?

La consultation de ce document de l’EMA (https://www.ema.europa.eu/en/documents/smop-initial/chmp-summary-positive-opinion-pazenir_en.pdf) sur Pazenir laisse suggérer qu’il ne concerne que « breast cancer ».

6. Ici, deux points de vue s’opposent :

– Dans MedDRA, “small cell carcinoma of the lung”= « carcinome du poumon à petites cellules», mais « carcinome du poumon non à petites cellules » n’est pas très fréquent.

– Le terme préféré par le MESH est le « carcinome pulmonaire non à petites cellules».

J’ai donc cherché les deux termes dans Google Scholar. « carcinome pulmonaire non à petites cellules » donne 160 occurrences et « carcinome bronchique non à petites cellules », 356 occurrences. Il semble donc que ce dernier soit le plus utilisé.

 

Conclusion

Ce premier article sur la traduction médicale comparée illustre bien les défis auxquels le traducteur médical doit faire face et les nombreuses possibilités dont il dispose. Trancher de manière rapide et pertinente requiert une mobilisation rapide de ses connaissances linguistiques et techniques, ainsi que d’excellentes capacités de discernement.

Vous aimez cet article ? Vous voulez savoir quand de nouveaux articles sont publiés sur le blog ? Pour cela, inscrivez-vous à la lettre d’informations de MedPharmaTraduction en cliquant ici pour recevoir des conseils en traduction médicale.

Les questions à poser pour choisir le bon traducteur pour votre projet

Vous êtes en train de chercher un traducteur pour votre projet et vous vous posez des questions sur la marche à suivre ?

Si vous avez lu « 3 reasons why you should change your translator search strategy », vous savez déjà comment trouver un traducteur.

Si vous avez besoin d’aide en français, vous pouvez consulter la page Conseils aux acheteurs de traductions.

Mais que faire une fois que vous avez les coordonnées d’un professionnel de la traduction ?

Vous devez vous assurer que le traducteur sera à même de vous apporter les services dont vous avez besoin. Comme vous le feriez avec n’importe quel autre professionnel, posez-lui des questions !

C’est la première fois que vous demandez de l’aide à un traducteur et vous ne savez pas quoi lui demander ?

Quel que soit votre projet et le domaine de spécialité, vous devrez toujours poser les questions suivantes :

Dans quelles langues travaillez-vous ?

Cela vous évitera de demander à un traducteur de traduire dans le « mauvais » sens. Le traducteur ne peut traduire que vers sa langue maternelle. Donc, si c’est le français, il pourra traduire votre document anglais, allemand, espagnol ou autre et vous livrer un texte en français. Par contre, vous ne pourrez pas lui demander de traduire un texte français en anglais. Certains traducteurs travaillent dans les deux sens mais cela est très rare et si on vous le propose, il faut toujours demander ce qui justifie cette double compétence.

Êtes-vous spécialisé dans ce domaine ? Est-ce que vous avez déjà traduit ce type de documents ?

Cela vous permettra de tester le degré de spécialisation du traducteur et son niveau d’expérience. Plus il est précis dans sa réponse, mieux c’est ! Si vous cherchez à faire traduire une présentation traitant d’un essai clinique comparant l’efficacité et la sécurité de deux antinéoplasiques, le traducteur a intérêt à comprendre de quoi il retourne.

En tapant le nom de cette personne et « traducteur » dans votre moteur de recherche, vous tomberez sûrement sur son site ou sur son profil professionnel et vous pourrez en savoir davantage sur ses domaines de compétence et son expérience.

Quel est votre délai pour ce projet ?

Là, c’est aussi à vous d’indiquer si le projet est urgent ou non pour que le traducteur puisse vous donner une date de livraison qui se rapproche de ce que vous avez en tête. Si votre projet est urgent, il pourra peut-être décaler son ou ses projets actuels pour travailler en priorité sur le vôtre. Dans ce cas, il appliquera sûrement un tarif spécial urgence, plus élevé que son tarif normal.

Si vous avez un peu plus de temps, c’est l’idéal ! Cela lui permettra de finir son projet actuel, avant de commencer à travailler sur le vôtre.

Quel est votre tarif ?

Vous pouvez déjà, en amont, lui dire quel est votre budget pour ce projet. Si cette traduction vous permet de vendre vos produits à l’ensemble des pays francophones ou de communiquer avec plusieurs nouveaux pays, elle aura une forte valeur ajoutée et représentera un investissement rentable pour votre entreprise. Cela doit se refléter dans le coût du projet de traduction. De plus, si votre budget rémunère bien le traducteur, il se sentira valorisé et en fera sûrement plus pour vous que pour d’autres clients. Si vous choisissez bien votre traducteur, que vous lui posez les bonnes questions et que vous communiquez bien avec lui, vous n’avez pas à craindre pour le résultat final.

Si vous avez quand même des doutes, posez-lui la question suivante :

Prévoyez-vous une étape post-traduction ?

Normalement, elle est prévue dans le projet. Elle permet au client, une fois la traduction livrée, de relire et d’apporter de petites modifications pour adapter encore davantage la traduction à ses besoins.

Le client renvoie ensuite la traduction au traducteur pour qu’il vérifie les changements et peaufine les derniers détails. Cela lui permet aussi de prendre note des préférences du client pour les futurs projets.

Avant de vous envoyer un devis, c’est au traducteur de vous poser des questions :

– Qui lira le document traduit ?

– Sera-t-il publié ou utilisé en interne dans l’entreprise ?

– La traduction sera-t-elle juste utilisée à titre informatif ?

– Sous quel format la traduction doit-elle être livrée ?

– Avez-vous besoin d’une mise en page spécifique ?

Une fois qu’il aura bien cerné vos besoins, le traducteur pourra vous soumettre son devis.

J’espère que cet article vous permet d’y voir plus clair et vous aidera dans vos projets de traduction. Si vous avez d’autres questions sur les projets de traduction ou d’autres sujets, n’hésitez pas à me joindre à aureliegobet@medpharmatraduction.com

Au plaisir d’échanger avec vous !